Visite du Narrenschopf

Nous avons pris le temps d’une pause pique-nique et Kaffee Kuchen dans la charmante petit ville thermale de Bad Dürrheim où nous avons visité le « Narrenschopf », musée des costumes et traditions du carnaval alémanique, toujours très vivant et appelé ici la 5ième saison.

Voici quelques personnages de ce musée si original et intéressant:


Le Narro et sa compagne, la Altvilligerin, les deux personnages les plus importants du Carnaval. Le Narro porte 20 kg de grelots sur lui et doit danser pendant des heures !

Bien entendu, nous n'avons pas résisté à la tentation d'essayer certains costumes ou accessoires.Notre chef ne s'est pas fait prier ! 

 

Réception à l'hôtel de ville
La fresque qui orne la façade de l'hôtel de ville a pour légende : "Décorer la ville, honorer les morts".

 

Notre visite ayant une certaine importance pour Schwenningen, nous avons été reçus à la mairie par Dr Rupert Kubon, « Oberbürgermeister » de Villingen-Schwenningen. Quelques mots d’accueil, un chant et la glace est vite rompue et l’on trinque à l’amitié entre nos deux villes. La presse locale se fait l'écho de l'événement :

>>>Sudwestpresse Rathaus.pdf

Les retrouvailles entre Renata Côte-Szopny et Françoise Choveaux

 


Quelques uns d'entre nous devant les beaux vitraux de la salle de réception de l'hôtel de ville.


Gros plan sur le vitrail représentant le blason de Schwenningen

 

Aimer boire et chanter...

Qui dit voyage outre Rhin pense aussi bière. Nous n’avons pas failli à la tradition et visité la brasserie « Fürstenberg » à Donaueschingen et bien sûr goûté le breuvage blond ou ambré.


Devant ces cuves gigantesques, Emma parait bien petite !


Histoire de remettre nos idées en place, nous avons sacrifié à la tradition de la « photo de famille » à la source officielle du Danube située à proximité de la brasserie dans les jardins du château Fürstenberg.


 

Visite guidée de Villingen

C’était, pour la plupart d'entre nous, notre premier séjour à Villingen-Schwenningen, une visite guidée de la ville s’imposait donc. Villingen ville historique d’un côté et Schwenningen l’industrieuse de l’autre ont uni leurs destins en 1971. En théorie, car la pratique est un peu plus compliquée.

 Nous suivons avec grand intérêt les explications de notre guide (3ème en partant de la droite)

Une des trois portes de la ville. Chacune a une couleur de cadran différente, ce qui facilite beaucoup l'orientation !

La Benediktinerkirche (église des Bénédictins), de pur style baroque

avec sa chaire en marbre rehaussée de dorures

et son orgue Silbermann, particulièrement apprécié par nos musiciens.

Ce panneau explique que cette église, construite à partir de 1688, fut désafectée en 1806 puis rendue au culte en 1902.

La bannière de Villingen-Schwenningen signale l'hôtel de ville de Villingen : l'aigle pour Villingen, et le cygne pour Schwenningen ("der Schwan" signifie "le cygne" en allemand).

Les villes du sud de l'allemagne charment le promeneur par leurs très belles façades.




Malgré son nom : "Raben", qui signifie "corbeau", d'où l'enseigne, nous avons très envie de nous laisser tenter par ce restaurant-café-pâtisserie...



Jolie statue féminine à côté d'une fenêtre en encorbellement.

Le jour de notre visite était un jour de marché.

Bien que nous soyons encore loin de Noël, nous pouvons déjà trouver des couronnes de feuillage.

Au hasard des rues pittoresques...

... voici une jolie enseigne de brasseur.

La tour de Romäus rend hommage à ce héros local qui y fut enfermé.


Et c'est au pied de la Romäusturm que se termine la découverte de la ville.
 

Le concert

Mais il faut penser au but de notre déplacement et faire honneur au chœur "Liederkranz 1837"  qui nous reçoit. Nous nous préparons donc pour le concert qui a lieu en la Johanneskirche et auquel nous participons aux côtés de nos amis choristes. Concert placé sous le signe de l’amitié « Freundschaftskonzert » et de la paix. Nous avions envie de créer quelque chose d’inédit pour ce concert, c’est pourquoi, la directrice artistique et la présidente de l’Ensemble vocal « Ars Nova » ont commandé une œuvre originale à la compositrice Françoise Choveaux, avec pour cahier des charges de magnifier les sombres forêts, emblèmes de notre Franche-Comté et de la Forêt-Noire. Victor Hugo qui a vu le jour à Besançon, dans notre région, a inspiré notre compositrice qui nous a proposé une œuvre pour chœur mixte, soliste et quatuor à cordes sur deux de ses poèmes : « dans la forêt » et « aux arbres ».

Ars Nova, le quatuor à cordes et notre récitant, Joël Decorbez.

Les mêmes plus le pianiste, Stéphane Ganard et notre soliste, la jeune Emma Pequignet (le récitant est hors-champ).

C’est donc avec fierté que nous avons créé cette œuvre « Ô bois mystérieux » et cerise sur le gâteau, notre compositrice nous a offert une petite pièce humoristique pour la circonstance : « Der Kuckuck », petit clin d’œil au passé horloger de Schwenningen, pièce qui met en branle les mécanismes du coucou de Forêt-Noire, et qui fut fort apprécié des auditeurs.

Le concert s'est terminé par un chant commun : Jésus que ma joie demeure de J. S. Bach, sous la direction du chef du Liederkranz, Daniel Sütö.

Vous remarquerez cette délicate attention de la part de nos amis allemands : les spots du fond du chœur de l'église produisent une lumière tricolore !

 

Les journaux allemand et pontissalien ont relayé l'événement .

Südwestpresse_10.10.2016.pdf

La soirée s'est terminée joyeusement par un repas offert par nos hôtes.




Ne vous fiez pas aux apparences : nos amis instrumentistes ne boivent pas, ils font de la musique avec des bouteilles de bière vides !


Les meilleures choses ont une fin...

Le lendemain matin, avant de repartir pour la France via la Suisse, nous avons visité avec grand intérêt le musée de l'horlogerie de Schwenningen.

Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons pour admirer les chutes du Rhin, à Neuhausen, en Suisse.




Ce week-end intense et très intéressant culturellement nous a apporté beaucoup de joie musicale dans une ambiance fraternelle.